En 2008 sortait en France chez Glénat un manga sur le vin : « les gouttes de Dieu ». 21 tomes en bande dessinée sur l’univers du vin, ses vignobles, ses traditions, ses familles: Lorsque le prestigieux œnologue Yutaka Kanzaki décède, son testament est clair : son extraordinaire cave reviendra à celui de ses deux fils qui résoudra 12 énigmes concernant 12 vins.
Le nez, le palais, les senteurs et les odeurs… Une saga d’œnologues, où l’énigme tient en bonne haleine le lecteur…Les verres sont énoooormes et bien qu’illustrée en noir et blanc, les personnages ne sont pas « gris » dans cette BD…dingue !
Si je vous parle de cette histoire, c’est qu’en juillet dernier une autre saga est sortie dans les bacs : « Châteaux Bordeaux ». Écrite par Eric Corbeyran et Illustré par Espé :
Suite au décès de leur père, les trois enfants Baudricourt héritent de l’exploitation vinicole familiale, un vaste domaine situé au coeur du Médoc. Les deux frères comptent se séparer rapidement de la propriété et des dettes dont elle est criblée. Mais leur décision est aussitôt remise en cause par la détermination de leur sœur, Alexandra, qui voit dans cet héritage l’opportunité de rebâtir sa vie sur les terres de son enfance.
Après le tome I, j’aimerais savoir si elle va s’en sortir, et comment va t elle faire ? tin lin liiiin…
Enfin, je suis allée au cinéma voir « tu seras mon fils » de Gilles Legrand. Alors là, les dessins de « Châteaux Bordeaux » et le langage des « gouttes de Dieu » me sont revenus en mémoire immédiatement ! N’y aurait il pas un problème d’héritage dans l’univers du vin ?
Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Émilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder.
3 histoires de bouteilles et à chaque fois des enfants dans la panade… 3 façons d’aborder l’héritage vinicole avec des parents qui ne connaissent peut être pas bien leurs enfants ou alors qui se sentent le besoin de les tester, voir de les détester !
Le lendemain de « tu sers mon fils », Niels Arestrup qui joue (admirablement) le père, me hantais encore… J’avais l’impression de le connaître, Un père idéal , séduisant de l’extérieur…une horreur!
Une très belle lumière me reste en mémoire après le film, mais pas forcement une envie dingue de boire un verre.
Mais sinon, il font quoi vos parents ?…