Quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai découvert dans le fond du jardin des groseilles plein les arbustes !
Trouvant une vieille balance et un livre de cuisine, je me suis lancée dans la fabrication de gelée. Je savais qu’il ne fallait pas de pépins pour apprécier les tartines du matin…
Dans « ma cuisine » de monsieur Escoffier, il faut égrapper les groseilles à l’aide d’une fourchette. Enlever toutes les tiges vertes et les feuilles pour ne garder que les petites boules rouges.
Pesez un kilo de sucre en morceau par kilo de fruits égrappés.
« Faites dissoudre le sucre dans une bassine avec un peu d’eau; le cuire au petit boulé en ayant soin de bien l’écumer au début de l’ébullition« . N’ayant pas internet dans la maison, et ne connaissant pas ce mode de cuisson, j’ai laissé le sucre fondre jusqu’à ce qu’il me paraisse bien pour accueillir les groseilles.
« Jetez les groseilles dans le sucre, tenez la bassine sur le coin du feu pendant 7, 8 minutes pour que le jus sorte des grains« . Alors j’ai laissé ma casserole entre le bec de gaz et le coté du bec de gaz… J’ai remué, 7, 8 minutes, et en effet, les fruits ont eclaté !
« Cuire à feu vif jusqu’à la nappe, toujours en écumant avec beaucoup de soin« . La nappe veut dire que la préparation va recouvrir la spatule sans dégouliner. Au dessus des fruits mélangés au sucre se forme une mousse blanche, il faut écumer le dessus à l’aide d’une écumoire.
« Renverser ensuite sur un tamis placé au dessus d’une terrine et mettre en pot des que la gelée est passée ». N’ayant pas de tamis, j’ai utilisé un draps entre deux chaises accroché à un balais… ce n’était pas glorieux mais plutôt rigolo. J’ai découvert après un presse purée qui aurait été idéal !
Ma gelée est parfaite, j’adore cette translucidité, la groseille garde un peu de son acidité mais dégage tout ses saveurs, comme pour une essence de parfum… Je vais vite aller me coucher en rêvant du petit déjeuner…