C’est le premier mercredi après la rentrée, ça se fête !
Et pour le goûter, qu’est-ce que vous proposez ?
Les rayons de supermarchés ne désemplissent pas de nouvautés pour nourrir nos enfants affamés après une journée bien bossée…
Quand j’étais petite, je me souviens des figolus vendus par 2 dans des petits paquets à détacher, comme un éventail. Mais je n’en avais jamais, c’était pour mes copines de récré…
Il y avait aussi les fingers, que je ne trouvais que chez mon amie Marie, parce que chez elle il n’y avait que ça pour le goûter. C’était un calvaire d’y aller…Que des fingers et du coca pour quatre heures, quel malheur !
Et souvenez vous des chamonix ! Ma maman en achetait quand j’avais une angine parce que c’était tout doux… Les gâteaux sont oranges et se vendent dans une boite, emballés dans une fine feuille de papier d’aluminium. C’était la classe ! Je les enfournais d’un coup dans ma bouche et ils se collaient au palais. Après je ne pouvais plus parler, il fallait attendre que le petit pain d’épice orange fonde… C’était ma minute « je porte un appareil dentaire » !
A la maison, pas question d’avoir des gâteaux pour le retour de classe. Nous avions toujours la même chose : du pain et du chocolat. Tous les jours, maman allait à la boulangerie acheter du pain frais, et c’est là que les temps ont changés…Le pain frais. Vous prenez le temps d’en acheter ?
J’avais un secret pour divertir un peu le temps du goûter. Je déposais deux carrés de chocolat noir sur ma tranche de pain, et je la laissais 3 minutes au four…
Le chocolat se met à fondre, le pain chauffe et commence à dorer sur le dessus…
A peine sorti du four, vous étalez le chocolat, plus liquide et moelleux que n’importe quelle pâte à tartiner, et, la bouche grande ouverte, vous croquez dans le pain. le chaud-brulant du chocolat, le croustillant du pain, le moelleux de la mie fraîche et chaude et l’arôme du cacao… C’est décidement le meilleur des quatre heures !